Du 7 octobre
2023 au 7 octobre 2024, rien n’a changé, le sang sillonne les jardins des
écoles, les hôpitaux sont en ruine et les humains sont redevenus argile. Quand
je médite la situation actuelle, je n’arrive toujours pas à concevoir la continuité
de ce drame qui met à la lisière morale et éthique. Depuis le célèbre Toofan Al
Aqsa orchestré par Hamas en réaction aux atrocités du gouvernement israélien,
le peuple palestinien ne cesse de payer cher le prix de cette manœuvre déraisonnée.
Au bout d’une année d’encerclement et de despotisme moyenâgeux, nombreuses
personnes ont essayé d’asseoir un raisonnement logique de ce qui s’est passé. Riposte
intuitive… Personne n’a pu en découdre le fil d’Ariane. A bon escient ou à mauvais
escient, les partisans et les opposants de ce massacre se sont chamaillés peut-être
insultés sur les plateaux de chaines internationales, censurés ou non, les
médias ont diffusé les scènes peu ou prou réalistes d’un microcosme en
décadence. La cause palestinienne n’est pas un corpus d’argumentation ou de commentaires
composés, celle-ci est une honte pour toute l’humanité. Une société postmoderne
qui se proclame progressiste et évolutive, n’a pas pu trouver un antidote de
telle façon que le Ying et le Yang puissent se réunir de nouveau. Selon les israélites,
le territoire en question est un effet pygmalion à récupérer quant aux
palestiniens qui crient haut et fort que ceci n’est qu’une narration sioniste
et que l’Etat d’Israël n’a jamais existé même si Bibi en dit le contraire. D’une
optique de vue beaucoup plus américaine, le conflit dépasse de loin cette composante
de légitimité historique car en définitive l’Histoire est un récit narré par les
vainqueurs, des vainqueurs qui en profitent pour retracer le fil du temps en
faveur de la puissance régionale en devenir. Parlons un peu des pays arabes
mais cette fois-ci sans discrétion encore plus avec satire et critique. Chaque
lundi matin, je me réveille pour tremper mon pain complet dans du beurre fondant
en imaginant que ce petit morceau représente les pays musulmans. Dépourvus d’allergie
à l’égard du lactose, le beurre embrasse et câline son ami pour qu’ils puissent
former tous les deux ce que j’appelle l’abri du beurre. Cet abri n’est autre
que la péroraison, mensonge, hypocrisie, malhonnêteté, invraisemblance,
complot, théorisation de la vie humaine, trahison etc… Musulmans dites-vous sans
honte et amertume. Vous qui supportez Israël via des relations bilatérales en
catimini, des coopérations de marchés coutant des milliards de dollar, une
normalisation sans antécédents et une figuration détournée de la consolation des
palestiniens. Ecoutez-moi mes chers amis,
nous vivons aujourd’hui l’avènement de l’individualisme politique reposant sur
la médiation avec malice, un lavage de cerveaux et une image médiatique qui n’est
pas du tout l’effet miroir des convictions intrinsèques ! Parfois je tremble
de tristesse et des fois j’enrage par ce qui se passe et jusqu’à quelle date butoir
ceci cessera de hanter nos âmes.
- Obtenir le lien
- X
- Autres applications
La dystopie des convictions
Articles les plus consultés
Abdel-Ilah Benkiran : un oligopole de la décadence.
- Obtenir le lien
- X
- Autres applications
Commentaires
Enregistrer un commentaire