Les bénis-porn.
Quel divertissement si ce n’est la fréquentation quasi permanente des cafés, ce haut lieu où les intellectuels se donnent rendez-vous au plaisir d’échanger moults sujets d’actualité. Comme toute autre composante, la postmodernité a sillonné corps et âmes voire esprits. Au lendemain de la révolution française ou même bien avant celle-ci, ladite intelligentsia formée de têtes bien faites, traitaient de l’avenir du pays inscrit jadis dans une incertitude de transition. Cela était bel et bien le beau paysage d’un Occident qui manifesta une dominance remarquable depuis des siècles. En tant que sujet marocain, peut-être même à part entière, je trouvais du plaisir quant à la fréquentation des cafés sauf que le mot littéraire n’existe guère chez nous. Mon don d’observateur sans prétention aucune, m’a permis d’apercevoir les différents changements d’une société dite conservatrice. Cette qualification qui me taraude l’esprit, me soule, me dérange, me fait sentir bête. Ce conservatisme dont...